Dans « Les Voix du Lac », l’émission de Ndarason qui donne la parole aux auditeurs de la province du Lac pour parler de leurs préoccupations, Mahamat Abakar Kafou a reçu une dizaine d’appels. Ce matin, il était question de la situation des mendiants au Tchad.

Le mercredi 13 novembre 2024, les autorités tchadiennes ont lancé une opération de rapatriement des mendiants étrangers à N’Djamena, sous la supervision du président du comité interministériel chargé de l’identification, du retrait et de la prise en charge des mendiants, Benguela Guidjinga.

Cette opération s’inscrit dans le cadre du projet « Zéro Mendiant », qui vise à restructurer l’espace public de la capitale et à renforcer la sécurité urbaine.

Durant 40 minutes, nos auditeurs ont invité les parents à assumer pleinement leur responsabilité quant à l’éducation des enfants.

Selon Adam Tahir, notre auditeur à Tambadda, le phénomène de mendicité affecte la société. «  Les responsabilités sont réparties et je fais directement référence aux marabouts qui envoient les enfants au marché pour chercher quelques billets sinon ils seront sanctionnés ».

De son côté, Abdoulaye Adji, l’auditeur de Ndarason depui Boullom considère que les parents de ses enfants sont irresponsables et ne comprennent pas l’importance d’être père. « Un père est celui qui prend soin de ses enfants, que ce soit dans des situations meilleures ou mauvaises. Il est impossible de confier son enfant à un maitre coranique sans lui donner des frais de prise en charge ».

Abdoulaye Yérima, un fidèle auditeur de Ndarason depuis de Karal, « il est nécessaire que l’État tente de créer des centres d’apprentissage afin d’aider les parents défavorisés qui envoient leurs enfants à N’Djamena pour étudier ». « Si un centre bien équipé existe, personne ne va envoyer ses enfants dans la rue pour mendier », a-t-il conclu.