Dans « Les Voix du Lac », l’émission de Ndarason qui donne la parole aux auditeurs de la province du Lac pour parler de leurs préoccupations, Mailamba Djirab a reçu une quinzaine d’appels du Lac.
Ce matin, il était question de la chance qu’auraient les familles si les femmes étaient considérées comme des partenaires à part entière mis sur un même pied d’égalité dans la société.
Au Tchad, le gouvernement a déclaré la semaine du lundi 4 au samedi 9 mars, la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET). Pour clôturer cette semaine, les femmes tchadiennes se sont jointes aux femmes du monde entier pour célébrer la Journée Internationale de la Femme le 8 mars 2024. Ndarason a invité durant toute cette semaine les femmes de la province du Lac, du Hadjer Lamis et celle du Kanem à débattre sur des sujets concernant leurs droits.
Durant 40 minutes, nos auditeurs ont partagé leurs avis sur la prospérité des familles si les femmes jouissaient des mêmes droits et opportunités que les hommes.
« Si les femmes arrivent à étudier comme il le faut, elles peuvent prendre les enfants en charge, mieux les éduquer afin qu’ils deviennent à leur tour de bons éducateurs », a indiqué l’auditeur de Ndarason Issa Adam. D’après lui, « une femme instruite peut très bien gérer sa famille en absence de son époux et le représenter dans certaines cérémonies officielles comme les réunions et rencontres ».
Moussa Haroun a pour sa part rappelé l’importance de l’éducation des filles. Pour lui, une fille instruite devient une femme instruite qui pourra construire une communauté bien éduquée. « C’est tout ce dont le Tchad avait besoin », a lancé Moussa Haroun.
« Au Tchad, beaucoup de gens ne savent pas l’importance de l’éducation de nos femmes et filles », a regretté Adam Ali, également auditeur de Ndarason. « Normalement, toutes nos épouses et filles doivent faire des études poussées pour faire tout ce que faire les hommes », a-t-il ajouté.