Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé ce 11 août, ses vives préoccupations sur « la détérioration des conditions de détention » du président nigérien Mohamed Bazoum, jugeant « inadmissible » son traitement par les autorités militaires qui l’ont renversé.
Dans le même communiqué, Moussa Faki « exprime son ferme soutien aux décisions de la CEDEAO », la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, qui a décidé jeudi de déployer une « force en attente » pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger.
cependant, Moussa Faki Mahamat, appelle l’ensemble de la communauté internationale à rassembler concrètement tous ses efforts pour sauver la vie et l’intégrité morale et physique du président Mohamed Bazoum.
La CEDEAO a ordonné jeudi le déploiement d’une « force en attente » pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger, qui devrait être composée de troupes ivoiriennes, nigérianes et béninoises. Le bloc ouest-africain n’a toutefois pas écarté la voie diplomatique pour rétablir M. Bazoum.