Le coordonnateur du programme des nations unies contre la corruption et drogue au Tchad, ONUDC, met à nu les liens entre la corruption et les trafics d’armes. Dans une interview à Dandal Kura Radio International hier à N’Djamena, dans le cadre du 1ere atelier sur la convention pour la lutte contre la corruption dans la capitale tchadienne, Idriss Abdelkrim Foudoussia, souligne que ces liens sont très étroits. Il déclare : « Pour arriver à réaliser leurs ambitions qui sont de nature à s’enrichir, ils utilisent des moyens par lesquelles il essaient d’agir, par exemple, sur des agents qui sont sur des postes frontaliers en vue d’obtenir la facilité et passage aisé sans contrôle des stocks qu’ils transportent. Nous disons que dans nos pays qui sont les plus fragiles, on a affaire à des agents qui sont supposés contribuer à l’application de la loi mais, qui n’ont pas les moyens de leur politique. Donc, ils sont facilement manipulables. Les groupes criminels et les groupes organisés le savent, ils mettent en jeu des moyens en sachant pertinemment qu’en face ils ont affaire à des agents qui sont diminues et qui, pour peu qu’on leur donne de l’argent, ne vont pas mettre en devant la rigueur pour contrôle ceux que transportent les groupes criminels ou pas ».
Pour la petite histoire, le 1er atelier sur la convention pour la lutte contre la corruption et le trafic d’armes se tient à N’Djamena. Il connait la participation des délégués des ministères de la justice, des finances, de la sécurité et les représentations de l’assemblée nationale. Il est organisé par le programme des nations unies contre la corruption et drogue au Tchad, ONUDC.