Au Nigeria, les partisans d’Atiku Abubakar, candidat du Parti Démocratique Populaire à l’élection présidentielle, ont manifesté ce 6 mars, devant la Commission électorale nationale indépendante pour protester contre la gestion du processus électoral.
Le candidat, Atiku Abubakar, battu à l’élection présidentielle a manifesté personnellement avec quelques centaines de ses partisans à Abuja, la capitale, devant le siège de la Commission électorale qu’ils accusent de manipulation des résultats.
« Nous sommes ici parce que le Nigeria a été violé, ils nous ont violés sans notre permission. Ils ont pris notre mandat et ils doivent nous le rendre », s’est exclamé Modupeola Sanyaolu, directeur, suivi et évaluation, Conseillère de campagne d’Atiku. Pourtant, Atiku Abubakar, qui briguait la présidence pour la sixième fois, n’a pas clairement dit s’il allait saisir la justice, mais a déclaré vouloir consulter ses avocats.
Selon l’opposition, ce sont les défaillances du système lors du téléchargement des résultats qui ont permis la manipulation des bulletins de vote. Cependant, si l’INEC a reconnu « des failles » lors du processus électoral, elle rejette néanmoins les accusations de fraude.
Aussi, les observateurs internationaux, notamment ceux de l’Union européenne, avaient, eux, relevé des p roblèmes logistiques majeurs, des électeurs privés de leurs droits, un manque detransparence et des disparités dans les résultats de comptages manuels dans les bureaux de vote.
Avec Africanews