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Santé

Près d’une femme sur deux cent,  meurt  après une césarienne en Afrique.

18 mars 2019
Temps de lecture : 2 minutes

 

 

Il est impérieux que les femmes se fassent opérer par des gynécologues chevronnés pour réduire  le taux de mortalités maternelles liées  à la césarienne selon le gynécologue Adoum Tchari. Il l’a dit ce lundi à radio Ndarason Internationale  à la suite d’une étude publiée  dans la revue médicale « The Lancet Global Health » et cité  par l’agence france presse.  selon cette étude, près d’une femme sur deux cent,  meurt  après une césarienne en Afrique. Pour ce médecin tchadien, les risques de complications sont moindres lorsque l’opération est faite par un spécialiste en la matière. Au cas échéant, les patientes peuvent avoir des hémorragies  a prévenu le gynécologue.

Selon lui, les femmes les plus exposées aux complications post-césariennes, sont les femmes évacuées des zones rurales. Dans ces localités, les structures sanitaires adéquates  pour la prise en charges des cas graves sont quasi inexistantes. C’est pourquoi certaines femmes sont contraintes  d’effectuer plusieurs jours de voyages pour venir se faire opérer dans la capitale  a regretté le  gynécologue Adoum Tchari. Il déclare que: «  Le danger intervient   quand la femme  est épuisée et n’a pas mangé pendant des jours»

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Ndarason