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Les bouteilles plastiques non-biodégradables représentent un danger pour l’environnement au Tchad.

18 mars 2019
Temps de lecture : 2 minutes

 

 

 

Les bouteilles pastiques non bios dégradables qui jonchent et pullulent les rues et quartiers de la capitale tchadienne représentent un danger considérable pour l’environnement selon le secrétaire général de l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement du Tchad Abbas Daoud Nandjedé. Selon Abbas Daoud Nandjédé interrogé par Radio Ndarason Internationale en marge de la journée mondiale du recyclage, ces bouteilles en plastique peuvent obstruer les canaux de conduites d’évacuation des eaux usées. « Ces égouts, en dégageant des odeurs pestilentielles polluent l’air et favorise la prolifération des moustiques et microbes » a prévenu Abbas Daoud Nadjédé.

Malgré les efforts déployés par les autorités communales pour assainir la capitale tchadienne, on assiste impuissant à une dégradation progressive et continue de l’environnement. Il suffit de faire une petite promenade dans quelques quartiers de la capitale tchadienne pour se rendre à l’évidence  a expliqué le défenseur de l’environnement.

Pour Abbas Daoud Nadjedé, les décharges sauvages créées de manière anarchique par les habitants de la ville et leur dissémination dans la nature peuvent avoir des conséquences néfastes sur l’image du pays. Il a également ajouté que les déchets peuvent constituer une menace pour l’agriculture  car, ils empêchent l’eau de pénétrer dans le sol.

Radio Ndarason Internationale a interrogé quelques habitants de la ville de N’Djamena sur la question de l’utilisation des bouteilles en plastiques recyclés. Les personnes interrogées ont déclaré que les bouteilles sont généralement utilisées pour la commercialisation de l’eau fraiche et autres boissons rafraîchissantes. Selon eu les bouteilles sont utilisés  plusieurs fois avant d’être jetées. Chose qui selon docteur Nadji, le directeur de SOS village d’enfant que nous avons joint au téléphone n’est pas sans conséquence sur la santé des consommateurs.

Selon les chiffres officiels donnés en 2018 par des sources proches du ministère de l’Environnement du Tchad et cité dans média-terre, la ville de N’Djamena génère à elle seule près de vingt mille tonnes de déchets plastiques par ans.

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