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Revue de presse

Revue de presse : Du 30 mai au 03 juin 2022

3 juin 2022
Temps de lecture : 53 minutes

Nouvelles / News

La Force multinationale dit avoir tué une trentaine de jihadistes dans le bassin du Lac Tchad. Source VOA

Une trentaine de jihadistes ont été tués la semaine dernière dans le bassin du lac Tchad, aux confins du Nigeria, du Niger, du Cameroun et du Tchad, dans deux opérations de la Force conjointe de ces pays, a assuré lundi cette force. Le bassin du lac Tchad, qui étire ses rives dans ces quatre Etats, est un vaste étendu d’eau et de marécages où les groupes jihadistes Boko Haram et son rival Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) ont installé des repaires dans les innombrables îlots dont il est parsemé. Pour les combattre, en 2015, les armées des quatre pays, ainsi que celle du Bénin, ont réactivé une Force multinationale mixte (FMM), créée en 1994 mais très peu opérationnelle depuis. Les troupes tchadiennes, camerounaises, nigériennes et nigérianes de la FMM ont engagé le 21 mars une nouvelle offensive coordonnée et multidirectionnelle dans les quatre pays, baptisée « Opération intégrité du Lac ».

La transition énergétique de l’Afrique préoccupe, à six mois de la COP27. Source rfi

Quelles priorités pour l’Afrique face au changement climatique ? À six mois de la COP27 en Égypte, cette question était au cœur des discussions du Forum Ibrahim sur la gouvernance, qui vient de s’achever ce vendredi 27 mai à Londres.

Pendant trois jours, des représentants de la société civile africaine et de gouvernements, dont le président en exercice de l’Union africaine Macky Sall, se sont réunis pour faire avancer la position de l’Afrique dans le débat mondial sur le climat. Une position pas assez entendue comme le souligne un rapport de la fondation Mo Ibrahim publié en amont du forum. Pauvreté, insécurité alimentaire, déplacements de populations, conflits autour des ressources… : le rapport « Faits et Chiffres » de la fondation Mo Ibrahim dresse un tableau alarmant des conséquences du réchauffement climatique pour le continent.   Ces spécificités africaines ne sont pas assez prises en compte.

Avancée dans les discussions entre le gouvernement tchadien et les « politico-militaires» à Doha. Source rfi

Les délégations discutent depuis le 13 mars à Doha au Qatar, sans réelles avancées jusqu’à présent. Mais les mouvements rebelles ont transmis hier au gouvernement tchadien une proposition d’accord que Ndjamena doit maintenant examiner. 

Sur le plan militaire, le projet d’accord propose qu’un cessez-le-feu soit déclaré aussitôt le document signé. Les mouvements rebelles ainsi que gouvernement s’engagent à ne mener aucune action hostile avant et pendant le dialogue national inclusif et souverain à venir. Mais avant cela, le comité d’organisation du dialogue doit être revu pour permettre une participation plus large de la société tchadienne.  Le projet d’accord propose également que les institutions en charge de la transition soient revues. « Il faut dissoudre le conseil militaire de transition », indique le document pour le remplacer par « un conseil supérieur où siégeront l’armée, les groupes politico-militaires et les partis politiques ». Le projet prévoit aussi de réviser la charte de transition, qui permettra la désignation d’un Premier ministre issu de l’opposition, et un nouveau parlement de 200 membres où siégeront au moins 50 représentants des politico-militaires.  Et enfin ce document stipule que les responsables des organes de transition ne seront pas candidats aux prochaines élections.  Pour veiller aux respects de ces engagements, ce projet prévoit la création d’organes de suivi où siégeront le gouvernement, les groupes politico-militaires, l’opposition politique, les pays voisins et les organisations internationales et le médiateur.

Nigeria: les 20 000 expulsés de Port-Harcourt réclament justice. Source rfi

Au Nigeria, plusieurs quartiers pauvres de la ville de Port-Harcourt ont été détruits, le 29 janvier dernier. Dans son discours de nouvelle année, le gouverneur local avait accusé ces communautés construites au bord de l’eau d’être des repaires de criminels. Quelques semaines plus tard, leurs habitants ont été expulsés sans préavis, leurs maisons réduites en miettes par les pelleteuses

Appuyé sur sa canne, Chief Stand Fast Jack Okorienama fait bonne figure, malgré le choc. Fin janvier, ce vieil homme de 92 ans a perdu la maison dans laquelle il habitait depuis 1977 lorsque son quartier d’Urualla a été réduit en miettes. « Quand ils sont venus pour tout détruire, j’étais en voyage. Quand je suis revenu le 31 janvier, il n’y avait plus rien. Toutes mes propriétés ont été détruites, la citerne, le puit que j’avais fait construire. C’était une grande propriété, bien organisée. Regardez, ça allait de là jusqu’à la mangrove ! Aujourd’hui, c’est uniquement grâce à l’aide de mes enfants que j’ai un toit sur la tête. » Les habitants des dix communautés rasées sans préavis sont dispersés un peu partout autour de la ville pétrolière de Port-Harcourt. D’autres sont retournés dans leur village. Certains qui n’avaient nulle part où aller, sont restés sur place et vivent au milieu des décombres. C’est le cas de Livingston et de ses deux frères qui vivent à l’abri d’une bâche, juste à côté de leurs bateaux de pêcheurs. « Nous continuons à pêcher, mais comme tout le monde est parti, nous avons du mal à vendre et c’est devenu très dur de gagner de l’argent. Le gouvernement ne nous a même pas prévenus que nous devions partir. Ils sont venus et on n’a pu sauver que quelques affaires dans la panique, raconte-t-il. On aurait dit que c’était la guerre ! Maintenant, les gens qui vivaient ici sont tous dispersés. »

Tchad: le gouvernement alerte sur un risque terroriste «très élevé» à Ndjamena. Source rfi

La rumeur sur une éventuelle infiltration de terroristes dans la ville de Ndjamena n’avait cessé de monter depuis le milieu de la semaine. Les autorités ont donc décidé de prévenir la population sur une alerte terroriste, en appelant les gens au calme et à la vigilance.

La rumeur était renforcée aux yeux de nombreux habitants de la capitale tchadienne par un important déploiement des forces de l’ordre et de sécurité sur les principaux carrefours et dans les rues, ainsi que par l’interdiction de mouvements pro-pouvoirs comme un rassemblement de femmes prévu ce vendredi. La première alerte sur cette infiltration terroriste dans la capitale Ndjamena a commencé à circuler mardi, dans une note signé par un responsable sécurité de la Commission du bassin du Lac Tchad. Il va procéder au renforcement des mesures de vigilance dans tous leurs locaux. Dès le lendemain, ce sont les ambassades et autres organisations internationales représentées dans la capitale du Tchad qui sont prévenues de cette infiltration terroriste.

Violences à Kouri Bougoudi: le ministre tchadien de la Défense donne sa version des faits. Source rfi

Retour sur les violences qui ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi derniers dans la région de Kouri Bougoudi, dans l’extrême nord du pays, près de la frontière libyenne.

Plusieurs vidéos qui avaient circulé sur les réseaux sociaux avaient annoncé des centaines de morts dans ce qui était qualifié de « violences intercommunautaires ». Le ministre de la Défense nationale du Tchad, dépêché sur place avec une forte délégation pour enquêter sur ce qui s’était passé et tenter de ramener le calme, dément cette version et assure que les choses sont en train de renter dans l’ordre.  Le général Daoud Yaya Brahim est arrivé à Kouri Bougoudi depuis dimanche. Il assure aujourd’hui que la paix et le calme ont été restaurés par les forces de l’ordre depuis mercredi soir. Et contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, il ne s’agissait nullement de violences intercommunautaires, selon lui.  Le général Daoud Yaya Brahim nous donne sa version des faits et le bilan officiel de ces violences. « Les choses ont commencé entre deux individus, deux amis du même groupe, ce n’était pas un affrontement intercommunautaire comme les gens le disent. Il y a eu une centaine de morts et une quarantaine de blessés. Une vingtaine de personnes ont été arrêtées et devront répondre de leurs actes devant la justice. »

Burkina Faso : plus de 50 morts dans une attaque dans une région de l’Est. Source africacenter

Des assaillants armés ont tué une cinquantaine de personnes dans une région de l’est du Burkina Faso ravagée par les violences commises par les groupes islamistes, a annoncé jeudi 26 mai le gouverneur de la région. « Des habitants de Madjoari », localité placée sous blocus de jihadistes et qui tentaient de la quitter, « ont été pris pour cible (…) par des individus armés non identifiés », a indiqué le colonel Hubert Yameogo dans un communiqué transmis à l’AFP. « Le bilan provisoire » fait état « d’une cinquantaine de personnes tuées », a-t-il dit. Comme d’autres communes du nord et de l’est du Burkina, celle de Madjoari a été placée sous blocus par les jihadistes qui frappent ces régions. Privés de ravitaillement, ses habitants tentent de fuir depuis la semaine dernière, ont indiqué plusieurs d’entre eux joints par l’AFP depuis Ouagadougou. Ce sont « ces populations qui ont été interceptées et exécutées par les terroristes », a indiqué l’un de ces habitants précisant que « toutes les victimes sont des hommes ». Le gouverneur de la région de l’Est a assuré que « des actions de sécurisation sont en cours afin de ramener la quiétude ». France24 avec AFP

L’EIGS, branche sahélienne du groupe État islamique, se renforce dans le nord-est du Mali. Sourceafrica center

Au Mali, l’EIGS renforce ses positions dans le nord-est. Plusieurs attaques ont causé la mort de centaines de civils depuis le début du mois dernier. Et le nombre de déplacés atteint les plusieurs milliers. Ils fuient notamment vers Gao ou Kidal mais aussi de l’autre côté de la frontière nigérienne. Ils ont été accueillis dans de vastes camps de déplacés. Dans cette région, l’EIGS affronte les jihadistes rivaux du Jnim, liés à al-Qaïda, mais aussi des groupes armés maliens signataires de l’accord de paix de 2015, à savoir le MSA et le Gatia, qui tentent de protéger les populations. Cette percée de la branche sahélienne de l’État islamique est à mettre en contexte avec le retrait du Mali de l’armée française et la fin de l’opération Barkhane. « Il faut rappeler aussi que le Jnim [Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans] a également multiplié les attaques récemment. Donc, l’attaque de l’État islamique au Grand Sahara [EIGS] va se passer dans cette perspective, c’est-à-dire que chacun maintenant cherche à renforcer ses positions », explique Djallil Lounnas est professeur associé de relations internationales à l’université al-Akhawayn, au Maroc. Il est l’auteur de l’ouvrage Le jihad en Afrique du Nord et au Sahel : d’Aqmi à Daech. Ces derniers jours, l’EIGS a mené de nouvelles offensives dans les localités d’Emis-Emis et d’Inekar par exemple. Là encore des sources locales rapportent des dizaines de civils tués. RFI

À Malabo, fin du sommet de l’Union africaine. Source rfi.fr,

Le double sommet de l’Union africaine de Malabo s’est terminé samedi soir. Pas de déclaration finale, pour le moment, à l’issue du huis clos qui s’est terminé par le seul discours du président angolais. Les chefs d’État ont adopté une déclaration sur les changements de pouvoir anticonstitutionnels et le terrorisme mais elle n’est pas encore publiée. On ignore donc pour l’instant si les appels à l’action du président de la commission de l’UA ont été entendus.

Sommet de Malabo: Pour l’ONU, le Maroc et le Kenya peuvent jouer un rôle dans la lutte contre le terrorisme en Afrique. Source labass.net  

Certains pays historiquement épargnés par le terrorisme deviennent de plus en plus la cible des groupes terroristes, a affirmé l’ONU à l’occasion du Sommet extraordinaire sur la lutte contre le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique, qui a débuté samedi à Malabo, tout en soulignant le rôle que pourrait jouer le Maroc et le Kenya pour mettre à la disposition du continent les moyens de combattre le terrorisme.

Pour Vladimir Voronkov, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies à la lutte contre le terrorisme, le combat contre le terrorisme est une priorité africaine, indispensable pour le développement et l’émergence du continent.

L’ONU cherche à améliorer l’accès à une zone frontalière agitée du Niger. Source news.aniamey.com
Les Nations unies et leurs partenaires tentent actuellement d’élargir l’accès à une zone frontalière tendue du Niger où 51 civils ont été tués lors d’affrontements ce mois-ci, a annoncé jeudi 26 mai Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. « On nous a dit que la situation reste tendue dans la région de Tillaberi, le long de la frontière avec le Burkina Faso, suite à plusieurs affrontements », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nous, avec nos partenaires, nous efforçons d’accroître notre accès à ces zones, la sécurité alimentaire étant susceptible de s’y détériorer ».

Les Nations Unies rendent hommage au service et au sacrifice des Casques bleus de l’ONU. Source news.un.org

L’ONU a rendu hommage aux hommes et aux femmes qui servent sous son drapeau dans certains des endroits les plus dangereux du monde lors d’une cérémonie à New York jeudi pour marquer la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU.

Le Secrétaire général António Guterres a commencé la commémoration en déposant une gerbe au Mémorial des Casques bleus au siège de l’ONU, en hommage aux plus de 4.200 soldats de la paix qui ont sacrifié leur vie au cours des sept dernières décennies.

Le Sahel doit être considéré comme une région d’opportunités malgré les multiples crises. News.un.org

La région du Sahel en Afrique doit être considérée comme une région d’opportunités malgré les « multiples crises » que subissent les populations, estime Annadif Khatir Mahamat Saleh, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Le Sahel est une vaste région sous-peuplée qui s’étend à travers l’Afrique, du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, une zone déstabilisée par les conflits liés au terrorisme, les effets du changement climatique et le manque de développement.

Lutte contre le terrorisme : Moussa Faki plaide pour l’opérationnalisation de la Force africaine. Source tchadinfo.com

A la 16e session extraordinaire de la conférence de l’Union africaine sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique, qui s’est tenue le 28 mai à Malabo, capitale de la Guinée Équatoriale, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a retracé l’évolution du terrorisme sur le continent.  Il plaide pour l’opérationnalisation de la Force africaine. Le terrorisme était au départ localisé « essentiellement » en Somalie et en Algérie, situe Moussa Faki. Vaincu en Algérie, il a prospéré en Somalie. C’est à partir de 2011, que le terrorisme s’est « véritablement » explosé en Afrique à la faveur de la crise libyenne. « Celle-ci a favorisé l’arrivée au Sahel de milliers de combattants et de mercenaires étrangers. Elle a provoqué l’afflux d’organisations terroristes défaites au Moyen-Orient. Elle a occasionné la circulation incontrôlée des armes », déplore-t-il.

Experts nigériens-Terrorisme : Il fallait écouter l’Algérie. Source morccomil.fr

Selon des experts nigériens : « Si on avait écouté l’Algérie, on aurait réalisé une avancée significative en matière de lutte antiterroriste »
Le renforcement des mécanismes de lutte contre le terrorisme est au menu du Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) qui s’est achevé à Malabo (Guinée Equatoriale). Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a présenté, hier, un exposé sur le rapport soumis par le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, à ce sommet.
L’Algérie propose de nouvelles pistes dans le cadre de cette lutte, notamment la création d’un Fonds et la mise en place d’une liste africaine des entités et individus terroristes.

“Lutte africaine contre le terrorisme, où est le soutien occidental ?”, par Abdi Yusuf. Source barlamane

think tank basé au Royaume-Uni, l’analyste et expert en contre-terrorisme et jihadisme islamiste, Abdi Yusuf**, montre le nexus « séparatisme-terrorisme » à partir d’éléments objectifs désormais connus et reconnus internationalement.   Le chercheur Abdi Yusuf commence par affirmer que le redéploiement des troupes américaines en Somalie est une décision bienvenue. Cependant, il insiste sur le fait que l’Afrique dans son ensemble lutte pour faire face aux menaces terroristes croissantes, et que le continent africain est un nouveau front clé dans la lutte contre le terrorisme.

Le rapport explosif de l’ONU sur le massacre de Moura. Source afraintelligence.fr

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU doit bientôt remettre un rapport au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, sur les tueries perpétrées fin mars dans le village de Moura, dans le centre du Mali. Un document sensible qui met directement en cause le rôle des Forces armées maliennes et de ses supplétifs russes du groupe Wagner, et pourrait avoir des répercussions directes sur la présence de l’ONU au Mali.

Macky Sall appelle à la “mobilisation générale” des Africains pour bâtir un continent “de rêve”. Source tchadinfos.com

Le président sénégalais, Macky Sall, également président en exercice de l’Union africaine, a appelé mercredi à ”la mobilisation générale” des Africains en vue de ”bâtir ensemble l’Afrique de nos rêves”. Dans un message publié le mercredi 25 mai à l’occasion de la Journée de l’Afrique, Macky Sall a précisé que son rêve était de voir l’Afrique s’investir dans l’amélioration ”des routes, des autoroutes, des chemins de fer, des ports, des aéroports, des centrales électriques, des fermes agricoles, des produits pharmaceutiques et médicaux, des parcs industriels et numériques”.

Grande muraille verte: 1,3 Milliards de dollars pour le Niger. Source actuniger.com

Cette rencontre s’est déroulée en présence notamment du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Ouhoumoudou Mahamadou et des ministres concernés. Au sortir du ‘’One Planet Summit’’, 19 milliards de dollars ont été mobilisés pour la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte. Sur ces 19 milliards de dollars, six milliards sont mobilisés pour les pays de la Grande Muraille Verte dont 1, 3 milliard pour le Niger, a indiqué la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, à l’issue de cette réunion. Les participants à cette réunion ont discuté des possibilités qui s’offrent au Niger pour proposer des projets bancables afin de bénéficier davantage de fonds pour la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte, a-telle dit.

Burkina Faso : l’armée neutralise 39 terroristes au nord-ouest du pays. Source beninwebtv.com

Au Burkina Faso, l’action coordonnée des forces armées et des forces de sécurité intérieure a permis de neutraliser une trentaine de terroristes dans les environs de Nouna et de Solenzo dans la région de la Boucle du Mouhoun, selon un communiqué publié par l’armée, le samedi 28 mai 2022.Les Forces de Défense et de Sécurité du Burkina Faso ont annoncé samedi 28 mai, des offensives combinées qui ont permis de neutraliser 39 terroristes au nord-ouest du pays. « Ces actions, qui ont combiné actions terrestres et interventions aériennes, ont notamment permis « de neutraliser au moins 09 terroristes » dans la journée du 26 mai 2022 dans les environs de Bourasso (Province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun)« , indique le communiqué de l’armée.

Plus d’une vingtaine de terroristes et 08 soldats maliens tués dans une attaque dans le sud-ouest du Mali. Source beninwebtv.com

Au moins une vingtaine de terroristes ont été tués par les forces armées maliennes alors qu’elles ripostaient à une embuscade dans le Sud-Ouest du Mali, qui a coûté la vie à huit soldats, rapporte l’armée dans un communiqué. Selon un communiqué publié dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 mars, l’état-major général des armées maliennes a indiqué que les forces armées ont été victimes d’une embuscade dans la région de Bandiagara et huit soldats ont perdu la vie. Le même document rapporte cependant, que la riposte des militaires a fait 21 morts dans les rangs des terroristes qui ont dû se replier en débandade.

Niger : 1200 morts dans les « attaques terroristes » depuis 2013. Source aa.com.tr

Le ministre nigérien de la Défense nationale Alkassoum Indatou a déclaré, samedi, qu’environ sept cent (700) civils et cinq cent (500) militaires ont été tués dans des « attaques terroristes » au Niger, depuis 2013, a rapporté l’Agence nigérienne de presse (ANP), officielle. Il a fait cette déclaration lors d’une interpellation à l’Assemblée nationale où un député qui lui a demandé si le gouvernement nigérien dispose d’un « plan de sortie définitive » de la crise sécuritaire que connaît le Niger. « Les Nigériens font face à une guerre qui leur est imposée depuis plus d’une dizaine d’années », a indiqué le ministre Alkassoum Indatou.

Tchad: la vie des réfugiés camerounais s’organise malgré les conditions difficiles. Source rfi

En août et en décembre dernier, plusieurs milliers de Camerounais ont trouvé refuge au Tchad à la suite d’un conflit opposant des communautés d’éleveurs à des pêcheurs. Au moins 67 ont perdu la vie, selon les humanitaires.

Cela fait plusieurs mois que ces réfugiés vivent dans des camps, gérés par la Commission nationale d’accueil de réinsertion des réfugiés et financés en partie par l’Union européenne et les Nations unies. La vie s’organise malgré des conditions de vie difficiles, car ces familles n’envisagent pas encore de retour en raison d’un manque de sécurité dans leurs villages au Cameroun.

ONU : les inquiétudes d’Antonio Guterres sur la situation sécuritaire au Mali. Source rfi

Le secrétaire général de l’ONU a présenté mercredi son rapport aux membres du Conseil de sécurité. Il a déploré les difficultés faites à la Mission des Nations unies au Mali, et s’est inquiété d’un possible « vide » sécuritaire après le retrait de la force française Barkhane. 

« Le retrait et la fin des opérations des forces françaises vont probablement créer un vide dans certaines régions qui risque d’être exploité par des groupes terroristes armés, notamment sur les principales routes d’approvisionnement », écrit Antonio Guterres dans un rapport d’étape sur l’évolution de la situation au Mali entre le 31 mars et le 31 mai 2022. Il note que la Minusma ne pourra plus « à moyen terme compter sur la présence d’une force antiterroriste ». Barkhane devant achever son désengagement à la fin du mois d’août.

Cette crainte s’exprime alors que la Minusma avait noté lundi dans son rapport une augmentation des violences de plus de 320% au premier trimestre. Des violences commises par les groupes jihadistes, mais aussi par l’armée malienne et ses supplétifs. Une « détérioration significative », qui affecte les régions de Gao, mais plus encore de Ménaka. Cette zone des trois frontières est tombée pour une bonne part sous le contrôle du groupe État islamique au Grand Sahara. Antonio Guterres note également que les autorités ont « progressivement étendu les zones géographiques inaccessibles à la mission, incluant des interdictions de survol, ce qui empêche l’exécution de son mandat ». Dernier point : les restrictions au renouvellement des soldats africains de la Minusma. Certains doivent attendre quatre mois supplémentaires avant de regagner leur pays, en raison des blocages sur les déplacements et les vols.

Au Mali, grande inquiétude des populations de la région de Ménaka dans le Nord. Source rfi

Une bonne partie de cette région située dans la zone des trois frontières (Mali-Burkina Faso-Niger) est désormais sous le contrôle des jihadistes de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) qui fait par ses attaques, de nombreuses victimes, et des milliers de déplacés. Le représentant de la Minusma au Mali vient d’effectuer un déplacement dans cette région.

Le président des autorités intérimaires de Ménaka est inquiet. Abdoul Wahab Ag Ahmed Mohamed, contacté par la presse au téléphone, explique que désormais une bonne partie de sa région du même nom est occupée par les jihadistes de l’État islamique du Grand Sahara (EIGS). Dans cette zone située dans la région des trois frontières (Mali-Burkina-Niger), les populations ont fui de nombreuses contrées à causes des attaques des jihadistes. Le représentant de la mission de l’ONU au Mali, El-Ghassim Wane, vient d’achever ce mardi à Ménaka une visite de terrain : « C’est une visite qui est lié en fait à la situation extrêmement dramatique que connait cette région. Les attaques multiples qui ont lieu depuis plusieurs semaines ont affecté les populations civiles menant à des déplacements massifs. Beaucoup de civils ont également été tués. Il était important que je vienne ici. »

 Sahel : le nombre de migrants expulsés de Libye et d’Algérie vers le Niger en forte hausse selon MSF. Source rfi

Médecins sans frontières dénonce les traitements inhumains infligés aux migrants refoulés d’Algérie et de Libye. Selon Jamal Mrrouch, chef de mission de MSF au Niger, quelque 70% des migrants recueillis par MSF ont subi des violences physiques.

Selon l’organisation humanitaire, environ 2 000 migrants sont expulsés chaque mois de ces deux pays vers le Niger. Un chiffre en forte augmentation. MSF estime que depuis le début de l’année plus de 14 000 migrants, qui cherchaient à gagner l’Europe, ont été refoulés à la frontière et abandonnés en plein désert. L’organisation dénonce les violences dont sont victimes ces migrants qui prennent des routes de plus en plus dangereuses pour éviter les contrôles. « Les personnes expulsées sont déposées à ce qu’on appelle le point zéro qui est à 15 kilomètres du village le plus proche de Assamaka, frontalier entre l’Algérie et le Niger, sur le territoire du Niger. Il y a beaucoup de violences, explique Jamal Mrrouch, chef de mission de MSF au Niger, joint par Alexandra Brangeon de la rédaction Afrique.

Au Tchad, les victimes du régime d’Hissène Habré attendent toujours d’être indemnisées. Source rfi

Cela fait six ans ce lundi 30 mai que l’ex-président tchadien a été condamné à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et tortures par une Chambre africaine extraordinaire. Au Tchad, un procès distinct s’est tenu devant une cour criminelle spéciale mise en place pour juger les complices du régime Habré, mais à ce jour les victimes n’ont toujours rien reçu.

À l’issue de ces deux procès, un fonds fiduciaire de l’Union africaine devait servir à lever l’argent nécessaire à l’indemnisation des victimes. Mais à ce jour rien n’a été fait, regrette Jacqueline Moudeina, avocate des victimes :

« L’Union africaine a promis l’impunité zéro. C’est non seulement le jugement des auteurs de comportement infractionnel mais il faut qu’il y ait un jugement complet. Et comme l’instance a ordonné des réparations des victimes, il faut aussi procéder à cette réparation, sinon cette justice demeure incomplète. Ça, c’est ce qui concerne l’Union africaine. Au niveau du Tchad, c’est le Tchad qui a très vite mis sur pied cette Cour criminelle spéciale pour juger les complices de Hissène Habré. Donc le Tchad devrait prendre à bras le corps cette affaire et indemniser les victimes qui attendent. Ce n’est du tout normal. Rien n’a été fait au niveau du Tchad. Aujourd’hui, c’est un silence radio, de cimetière. Et c’est insupportable pour les victimes. »

Mali : un Casque bleu tué dans une attaque « terroriste » à Kidal. Source France 24

Un convoi de la Minusma a été pris pour cible mercredi 1er juin à Kidal au Mali, faisant un mort et trois blessés parmi le contingent jordanien. « Leur convoi a essuyé des tirs directs à l’arme légère et RPG (lance-roquettes) pendant environ une heure », avait indiqué Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma, dans un tweet. « Malheureusement, l’un des Casques bleus a succombé à ses blessures suite à l’attaque de ce matin », a-t-il ajouté plus tard. La Minusma avait évoqué auparavant une attaque « terroriste » sans en préciser les auteurs présumés. Avec ses quelque 13 000 soldats, la Minusma, créée en 2013 pour soutenir le processus politique malien, est la mission de maintien de paix de l’ONU ayant subi le plus de pertes humaines. Au total, 172 de ses Casques bleus sont morts dans des attaques, selon la mission. Le Mali, pays pauvre et enclavé au cœur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d’État militaires en août 2020 et en mai 2021. La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire en cours depuis 2012 et le déclenchement d’insurrections indépendantiste et jihadiste dans le nord.

Trois militaires et quatre civils tués par des jihadistes au Cameroun. Source VOA

Trois militaires et quatre civils ont été tués en début de semaine par des jihadistes dans l’extrême nord du Cameroun, où ils mènent régulièrement des attaques, ont indiqué mercredi à l’AFP deux sources sécuritaires et une autorité locale.

Le poste militaire d’Hitawa, près de la frontière avec le Nigeria, « a été attaqué dans la nuit de lundi à mardi aux environs de 2 heures du matin par des membres de Boko Haram », a déclaré à l’AFP, sous couvert de l’anonymat, une autorité locale. « Il y a eu sept morts -quatre civils et trois militaires-, ainsi que de nombreux blessés », a-t-elle poursuivi. L’attaque et le bilan ont été confirmés à l’AFP par deux sources sécuritaires dans la région, sous couvert de l’anonymat. Les membres de Boko Haram et de sa branche dissidente, le groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), mènent régulièrement des attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les civils dans cette partie du Cameroun comme dans les régions limitrophes des trois pays voisins, le Nigeria, le Niger et le Tchad. Les autorités camerounaises appellent indifféremment ces deux groupes « Boko Haram ».

Des ex-combattants nigériens de Boko Haram achèvent leur déradicalisation. Source VOA. https://www.voaafrique.com/a/une-quarantaine-d-ex-membres-de-boko-haram-ach%C3%A8vent-leur-d%C3%A9radicalisation-/6597260.html

Une quarantaine d’anciens membres du groupe jihadiste Boko Haram ont achevé dans le sud-est du Niger, proche du Nigeria, un programme de déradicalisation et de formation professionnelle, a appris mardi l’AFP auprès des autorités locales.

« Cette troisième vague de repentis de Boko Haram, composée de 42 anciens membres, a quitté hier (lundi) le Centre de formation de Goudoumaria », dans la région de Diffa, a indiqué un responsable municipal local. A la fin de leur formation, ces repentis, tous de nationalité nigérienne, ont reçu chacun des outils pour monter leurs propres ateliers en mécanique, plomberie, menuiserie, couture ou soudure. En plus de cette formation professionnelle, ils ont également reçu une « formation religieuse » sur « la pratique de l’islam modéré », selon les autorités. Et pour prouver qu’ils ne « verseront plus dans la violence », les repentis ont collectivement prêté serment sur le Coran.

La Force multinationale dit avoir tué une trentaine de jihadistes dans le bassin du Lac Tchad. Source VOA.

Une trentaine de jihadistes ont été tués la semaine dernière dans le bassin du lac Tchad, aux confins du Nigeria, du Niger, du Cameroun et du Tchad, dans deux opérations de la Force conjointe de ces pays, a assuré lundi cette force.

Le bassin du lac Tchad, qui étire ses rives dans ces quatre Etats, est un vaste étendu d’eau et de marécages où les groupes jihadistes Boko Haram et son rival Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) ont installé des repaires dans les innombrables îlots dont il est parsemé. Pour les combattre, en 2015, les armées des quatre pays, ainsi que celle du Bénin, ont réactivé une Force multinationale mixte (FMM), créée en 1994 mais très peu opérationnelle depuis. Les troupes tchadiennes, camerounaises, nigériennes et nigérianes de la FMM ont engagé le 21 mars une nouvelle offensive coordonnée et multidirectionnelle dans les quatre pays, baptisée « Opération intégrité du Lac ».

Zone anglophone du Cameroun : 24 civils tués, une soixantaine blessée. Source VOA. https://www.voaafrique.com/z/5717

Dans une région anglophone du Cameroun, 24 civils ont été tués et une soixantaine de blessés lors d’une attaque menée par des hommes armés a déclaré un maire local. C’est l’un des bilans les plus sanglants après cinq ans de conflit.

 

L’ONU SALUE LA DÉCISION DE LA CENTRAFRIQUE D’ABOLIR LA PEINE DE MORT. Source agenceafrique.com

L’Assemblée nationale (parlement) centrafricaine a adopté le week-end dernier, une loi abolissant la peine de mort et l’usage de la torture dans le pays, à la grande satisfaction de la communauté internationale.

La Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet a salué ce mercredi cette loi, en soulignant que «la peine de mort est incompatible avec les principes fondamentaux des droits de l’homme et de la dignité humaine». Ses services ont promis de continuer à accompagner les efforts de Bangui dans ce domaine.

Cet Etat d’Afrique centrale deviendra le 24e pays africain à abolir la peine de mort, une fois que la loi entrera en vigueur. Il observe depuis 1981 un moratoire de fait sur la mise en exécution des condamnations à mort.

Le Mali a réfuté le rapport de l’ONU sur les meurtres commis par l’armée. Source intelligence.net

Le Mali a nié les allégations d’un rapport de l’ONU selon lesquelles son armée nationale (Fama) aurait commis des violations des droits humains.

Un rapport de la mission de l’ONU dans le pays, la Minusma, publié , a mis en évidence des violations flagrantes des droits de l’homme par l’armée malienne entre janvier et mars de cette année.

Il a attribué à Fama une « augmentation exponentielle » des abus, y compris des exécutions sommaires et des disparitions forcées, dans son rapport trimestriel du 26 mai.

Mercredi, le ministère des Affaires étrangères du Mali a publié une note de service offrant des réfutations détaillées à diverses parties du rapport de l’ONU.

La Mauritanie s’est engagée à geler les biens des personnes menaçant la paix au Mali. Source fr.saharamedias.net

Le ministre mauritanien de la défense, Hanena ould Sidi, a réaffirmé la détermination de son pays à appliquer fermement la décision du conseil de sécurité relative aux personnes ou entités qui menacent la paix au Mali.

Cette position a été réaffirmée par le ministre lors d’une rencontre lundi avec une délégation onusienne chargée de surveiller l’application du contenu de la décision du conseil de sécurité 2374/2017 relative à l’interdiction de voyages et le gel des avoirs des personnes ou entités qui menacent la paix au Mali. Le ministre a exprimé la détermination de son pays à poursuivre l’action tendant à lutter contre les réseaux de trafic et le crime organisé et sa volonté de renforcer la coopération dans les différents domaines.

Terrorisme au Sahel: la Turquie livre six drones Bayraktar TB2 au Niger. Source actucameroun.com

La Turquie a procédé à la livraison de six de ses drones de combats Bayraktar TB2, à la république du Niger. Cette livraison, selon RFI, entre dans le cadre de d’un accord sur les armes qu’Ankara a signé avec Niamey en novembre dernier.                                                            La Turquie et le Niger ont signé un accord l’année dernière pour l’a livraison d’armes de point par Ankara. Cet accord inclus bien entendu, des drones armés de fabrication turque, mais aussi des véhicules blindés et des avions d’attaque légers Hurkus, le premier avion habité turc à être exporté.

Nigeria: l’Etat islamique asservit les garçons chrétiens. Source christianismeaujourdhui.info

le Nigeria est en proie à une corruption systémique engendrant d’importantes défaillances de l’état. Celle-ci pousse les islamistes à s’en prendre aux chrétiens.

Géant africain disposant d’importantes ressources gazières et pétrolières, le Nigeria souffre de la corruption généralisée. Cette faiblesse structurelle rend difficile l’éradication des groupes islamistes, qui s’en prennent notamment aux chrétiens.

5000 terroristes étrangers ont migré vers le Sahel. Source malijet.co

L’effondrement du groupe terroriste « Etat Islamique en Irak et au Levant » (EIIL) a provoqué un afflux massif de terroristes étrangers aguerris vers le Sahel. Plus de 5000 terroristes étrangers ont rejoint les groupes terroristes actifs au Sahel et alimenté une recrudescence des violences dans la région, selon une étude publiée mardi 24 mai par le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme (Caert). Intitulée « Les combattants terroristes étrangers dans la région Sahel : recommandations pour endiguer une menace durable », cette étude a été publiée à la veille du qommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique qui se tient du 25 au 28 mai à Malabo, en Guinée équatoriale.

Frontière Mali-Niger: Un nouveau sanctuaire pour Daech. Source moroccomail.fr

Au Sahel, l’Etat islamique est en train de gagner du terrain. Le groupe jihadiste profite d’un contexte troublé pour créer un sanctuaire à la frontière entre le Mali et le Niger. Les explications de Wassim Nasr, journaliste France 24, spécialiste des mouvements jihadistes.

Wassim Nasr : « c’est une situation qui est évolutive depuis avril dernier. ça fait 4 mois que l’Etat Islamique opère sur cette zone frontalière (…) Ils sont quasiment en contrôle de la frontière. La population est en train de fuire (…) lorsque la population abandonne son bétail, ça veut dire que la situa tion est grave (…) Il s’agit d’une zonr riche en eau, il y a de la végétation et il y a du relief pour pouvoir se cacher…

Le retour d’Ansaru au Nigeria aggrave la menace terroriste. Source issafrica.org

Pendant une grande partie de la dernière décennie, Ansaru a été en grande partie une valeur aberrante dans le paysage de la menace terroriste. Mais le groupe revient au Nigeria – et est plus dangereux que jamais. Ansaru  prétend défendre les intérêts de l’islam dans les communautés où sa présence a été largement contenue. Il été formé en 2012 en tant que faction dissidente de Boko Haram après un désaccord entre les « modérés » et les « extrémistes ».

Plus de 500 morts dans des affrontements au Mali (ONU). Source intelligence.net

Plus de 500 civils sont morts dans des attaques menées par les forces armées et des groupes islamistes au Mali de janvier à mars de cette année, ont déclaré lundi les Nations Unies dans un rapport qui détaillait l’effondrement rapide d’un système de sécurité déjà désespéré.  Les meurtres ont représenté une augmentation de 324% par rapport au trimestre précédent et ont mis en évidence l’échec de la junte militaire malienne à limiter les violations des droits humains ou à empêcher les groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique de mener des campagnes de violence….La MINUSMA a documenté 320 violations des droits humains par l’armée malienne au cours de la période janvier-mars, contre 31 au cours des trois mois précédents.

 Paix et sécurité / Peace & Security

ENTRETIEN – Le Sahel doit être considéré comme une région d’opportunités malgré les multiples crises. Source un.

La région du Sahel en Afrique doit être considérée comme une région d’opportunités malgré les « multiples crises » que subissent les populations, estime Annadif Khatir Mahamat Saleh, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Le Sahel est une vaste région sous-peuplée qui s’étend à travers l’Afrique, du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, une zone déstabilisée par les conflits liés au terrorisme, les effets du changement climatique et le manque de développement.

Quel est le contexte historique de la région du Sahel ?

Les populations sahéliennes sont éloignées des centres de décision des pays qui composent la région et vivent donc en marge. Mais elles sont résilientes et autosuffisantes, vivant du commerce et de l’agriculture nomade. Suite aux troubles politiques en Libye et avant cela en Afghanistan, cette région est devenue un sanctuaire pour les groupes terroristes qui utilisent la religion pour inciter à la haine. Ce n’est pas l’islam, c’est un islam corrompu que ces groupes veulent répandre pour servir leurs plans, profitant du fait que la plupart des gens au Sahel sont très sensibles aux questions religieuses. En raison du manque de services de base et d’infrastructures, certaines personnes peuvent être tentées d’adhérer au discours de ces groupes qui, dans certaines situations, jouent le rôle de l’État en offrant des services comme l’éducation, la santé et la justice.

Les opérations francophones de lutte contre le terrorisme : l’exemple du G5 Sahel. Source

Resté longtemps en marge des opérations de paix, l’espace francophone s’est réveillé brutalement par des agressions internes de la part des groupes armés djihadistes qui essaient de mettre en cause l’intégrité territoriale et la forme laïque des pays du Sahel. Deux groupes terroristes déstabilisent la zone : le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) dirigé par le touarègue malien Iyad Ag Ghaly, et l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS) dirigé par Adnane Abou Walid al-Sahraoui (du Sahara occidental). Ainsi, et pour lutter contre ces groupes terroristes et narcotrafiquants, cinq pays du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) ont créé, le 16 février 2014 à Nouakchott, le G5 Sahel. C’est une organisation intergouvernementale qui est composée de 5000 hommes issus desdits cinq pays, appuyés par les forces françaises de l’opération Barkhane, et dont deux missions essentielles lui ont été assignées : la sécurité et le développement. L’initiative a reçu le soutien de la France et de la Communauté internationale à travers l’Alliance pour le Sahel, la Coalition pour le Sahel, l’Union Européenne (UE), l’Union Africaine (UA), la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) à travers la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). Mais elle peine toujours à atteindre sa pleine capacité opérationnelle, encore moins à produire des résultats satisfaisants.

MAINTIEN DE LA PAIX : AU MALI, LES CASQUES BLEUS PAYENT LE PLUS LOURD TRIBUT. Source bamada.net

Près de 260 casques bleus ont été tués au Mali de 2013 à nos jours. Ce qui fait de la Minusma l’une des opérations les plus meurtrières de l’ONU. C’est dans ce contexte que sera célébrée ce 29 mai, la journée internationale des casques bleus. En prélude à cette journée, la mission de l’ONU au Mali a organisé ce vendredi après-midi, une cérémonie d’hommage officielle aux soldats de la paix. Cette journée des casques bleus intervient alors que le mandat de la Minusma, (la mission multidimensionnelle pour la stabilisation du Mali) devrait être bientôt renouvelé. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a indiqué que cette cérémonie est une reconnaissance approfondie aux 87 000 membres du personnel civil, militaire et de police sous la bannière de l’ONU à travers le monde.

Terrorisme et extrémisme violent en Afrique: un exposé sur le rapport du président de la République présenté à Malabo. Source aps.dz

MALABO- Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a présenté, samedi à Malabo (Guinée Equatoriale), un exposé sur le rapport soumis par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune au Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique, en sa qualité de leader de l’UA en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Représentant le président de la République, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que ce 16ème Sommet extraordinaire « revêt une importance extrême et intervient à point nommé, à la lumière de défis croissants et effrénés imposés par les menaces croissantes que font peser le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique ». « La propagation de ce fléau dans le continent africain est tributaire de l’ampleur du volume et de l’intensité des attaques terroristes qui ciblent aussi bien les forces armées des pays membres que les civiles (…) Nous faisons face aux menaces les plus dangereuses sur la paix, la stabilité et le développement dans le continent », a-t-il mis en garde.

Daech hyperactif dans le Sahel : Tension latentesource perspectivesmed.com

Au Mali, l’EIGS renforce ses positions dans le nord-est. Plusieurs attaques ont causé la mort de centaines de civils depuis mars dernier. Et le nombre de déplacés atteint les plusieurs milliers de personnes qui fuient notamment vers Gao ou Kidal mais aussi de l’autre côté de la frontière nigérienne. Ils ont été accueillis dans de vastes camps de déplacés.

Dans cette région, Daech croise le fer avec ses rivaux du Jnim, inféodés à al-Qaïda, mais aussi des groupes armés maliens signataires de l’accord de paix de 2015, à savoir le MSA et le Gatia, qui tentent de protéger les populations.

Cette percée de la branche sahélienne de Daech est à mettre en contexte avec le retrait du Mali de l’armée française et la fin de l’opération Barkhane. « Il faut rappeler aussi que le Jnim [Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans] a également multiplié les attaques récemment. Donc, l’attaque de l’État islamique au Grand Sahara [EIGS] va se passer dans cette perspective, c’est-à-dire que chacun maintenant cherche à renforcer ses positions », relève Djallil Lounnas professeur associé de relations internationales à l’université al-Akhawayn, au micro de RFI. Il est

Sommet de l’UA : 140 millions de dollars récoltés pour faire face aux crises humanitaires. Source senego.com

Toute la journée, les discours des chefs d’État ont porté sur les causes des multiples défis auxquels fait face le continent. Parmi ces défis, les crises humanitaires, dont les causes profondes sont les conflits armés. S’y ajoute aujourd’hui, le terrorisme, l’extrémisme violent, le changement climatique et leurs corolaires les inondations prolongées et la sécheresse. Un ensemble de facteurs qui provoquent souvent des déplacements de populations.

Pour juguler ces défis, gouvernements et donateurs ont renouvelé leur engagement pour la cause en mettant la main à poche. Plaidoyer et sensibilisation des partenaires ont permis de faire une bonne moisson financière de 140 millions de dollars sur un besoin de 14 milliards de dollars pour prendre soin des déplacés et réfugiés.

Une centaine de morts dans des affrontements entre orpailleurs tchadiens. Source voaafrique.com

Une centaine de personnes ont été tuées et une quarantaine blessées il y a une semaine dans des affrontements entre orpailleurs dans le nord du Tchad, a annoncé lundi à l’AFP le ministre de la Défense. Les heurts, le 23 mai tout près de la frontière libyenne, sont partis « d’une banale dispute entre deux individus qui a dégénéré », a affirmé par téléphone le général Daoud Yaya Brahim, ministre de la Défense, qui se trouve sur place avec un important contigent militaire dépêché quelques jours après le drame.

Les putschistes en échec face aux djihadistes. Source africacenter

En dépit des affirmations des militaires maliens et burkinabè, les attaques augmentent tandis que l’armée malienne a tué plus de civils que les extrémistes. Les putschistes maliens et burkinabè sont arrivés au pouvoir en justifiant leur coup de force par l’incapacité des autorités civiles de restaurer la sécurité sur le territoire. Mais les chiffres que la DW a rassemblés, en grande partie grâce au travail de l’Acled (Armed Conflict Location & Event Data Project), montrent que l’action des militaires n’a apporté aucun résultat sur ce point. Pire encore, les massacres de civils ont augmenté, surtout au Mali. Le colonel Assimi Goïta, à la tête de la junte qui a pris le pouvoir à Bamako, ou encore le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui dirige les putschistes à Ouagadougou, ont beau affirmer que leur armée remporte des victoires sur le terrain, les chiffres contredisent pour l’instant leurs déclarations. La courbe ci-dessous montre que les attaques de groupes rebelles, djihadistes ou autres, n’ont pas diminué depuis le premier coup d’Etat au Mali du 18 août 2020. Au contraire, elles ont augmenté en 2021 et les prévisions du Centre d’études stratégiques pour l’Afrique sont pessimistes…

Lutte contre l’insécurité au Sahel : La Mauritanie brandit des sanctions contre les ennemis de la paix au Mali. Source malijet.com

La République sœur de la Mauritanie s’est engagée devant une délégation onusienne à sanctionner les ennemis de la paix au Mali. Elle prévoit, entre autres, l’interdiction de voyages et le gel des avoirs de toutes personnes ou entités menaçant la paix et le retour de la stabilité au Mali, conformément aux dispositions du conseil de sécurité (2374/2017).

 Pour veiller à l’application de la décision 2374/2017 du Conseil de sécurité des Nations Unies, relative à l’interdiction de voyages et le gel des avoirs des personnes ou entités menaçant la paix au Mali, une délégation onusienne s’est entretenue, lundi 30 mai 2022, avec le ministre mauritanien de la Défense, Hanena Ould Sidi. Lors de cette rencontre, les deux parties ont échangé entre autres sécuritaires sur les frontières avec le Mali, la situation des réfugiés sur le territoire mauritanien et l’activité des réseaux de trafic et du crime organisé.

Les groupes armés pullulent dans le dos de l’armée burkinabè. Source dw.com

Les forces de défense burkinabè n’ont pas les moyens d’assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire. Alors des groupes armés prolifèrent dans certaines zones. Le mardi (31.05.2022) intervenait dans Info Matin, le député et ancien officier togolais, Gerry Taama. Celui-ci faisait part de son inquiétude, partagée par les dirigeants togolais, au vu de l’insécurité qui prévaut dans le sud du Burkina Faso faisant frontière avec le nord du Togo.

Il déplore notamment que l’armée burkinabè ait abandonné la zone frontalière aux main des djihadistes. L’élu souligne donc le manque de coopération entre les Etats dans la lutte contre les groupes armés.

Humanitaire/ Humanitarian

Crise humanitaire et sécurité du continent au programme du sommet de l’UA en Guinée-équatoriale. Source rfi

Le sommet des chefs d’État de l’Union africaine s’ouvre pour deux jours ce vendredi 27 mai dans la capitale équato-guinéenne.

Le sommet d’aujourd’hui s’ouvre alors que la crise humanitaire s’est aggravée ces dernières années. Sur 1,4 milliard d’habitants en Afrique, environ 282 millions souffrent de sous-alimentation. C’est 49 millions d’Africains de plus qu’en 2019, selon l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une aggravation due, notamment dans les régions du Sahel et de la corne de l’Afrique, au changement climatique, au terrorisme jihadiste, mais également aux conflits communautaires. Dans le document qui sera soumis aux chefs d’État et que RFI a pu consulter, on peut lire : « l’augmentation prolongée des besoins humanitaire et des déplacements de populations sont dus entreautres aux conflits armés, aux effets croissants des changements climatiques, au terrorisme et à l’extrémisme violent. » Les conflits armés sont identifiés comme étant en partie responsables des crises humanitaires source d’insécurité et de déstabilisation. Ils constituent une menace pour les programmes de développement en perturbant les moyens de subsistance et les filets de protection sociale, indique le document. Le texte ajoute que les plus vulnérables telles les femmes, les personnes âgées et les enfants sont entraînés dans les mouvements de population qui engendrent de nouvelles formes de crises humanitaires

Cameroun : 140 morts en sept mois dans une résurgence du choléra. Source seneweb.com

Cent quarante personnes sont mortes du choléra depuis octobre 2021 au Cameroun où plus de 7000 cas ont été répertoriés depuis la résurgence de cette maladie, a annoncé le premier ministre.

Littoral, Ouest et Sud-Ouest sont les trois principales régions ayant vraiment subi cette épidémie. «La situation épidémiologique actualisée fait état depuis le mois d’octobre 2021 d’un total de 7.287 cas notifiés, dont 140 décès», a écrit dans un communiqué Joseph Dion Ngute.

Tchad: Selon le HCR, 44000 réfugiés camerounais auraient fui les violences intercommunautaires. Source rfi.fr

C’est dans le camp de Kalambari, au Tchad, que survivent une partie des 44 000 réfugiés qui ont fui les violences intercommunautaires dans la région de l’Extrême-Nord au Cameroun, depuis le mois d’août 2021. Un camp de fortune, construit à la hâte sur un ancien terrain vague et des conditions de vie compliquées. Notre consœur du Monde Afrique, Lauréline Savoye, s’est rendue sur place.

Plan de réponse humanitaire du Mali en 2022 : 686 millions de dollars à rechercher pour assister 5,3 millions de personnes. Source maliweb.net  

Des besoins immédiats d’assistance alimentaire au Mali en ces temps-ci sont estimés à plus de 1,8 millions de personnes concernées entre juin et août 2022, contre 1,3 millions en 2021, soit le plus haut niveau enregistré depuis 2014. A travers le Plan de Réponse humanitaire de 2022 pour le Mali, les partenaires humanitaires recherchent 686 millions de dollars pour assister 5,3 millions de personnes, révèle le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) dans un rapport publié en avril dernier.

L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a quitté la ville de Fotokol dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Source actucameroun.com

Après les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Médecins sans frontières se retire de la ville de Fotokol située à plus de 300 kilomètres au nord de Maroua (Extrême-Nord), à la frontière avec le Nigéria. Hamidou Hamadou, le sous-préfet de cet arrondissement a confirmé le départ de l’ONG humanitaire.En effet, Médecins sans frontières évoque des motifs de sécurité pour justifier son départ. Il dénonce l’enlèvement de cinq de ses personnels en février dernier par des hommes armés. Selon Humanity purspose, il s’agit d’une « conséquence logique de l’enlèvement de 03 expatriés et 02 agents de sécurité en fin mars 2022, libérés après près d’un mois de captivité. »


Les 10 crises humanitaires les plus négligées au monde sont toutes en Afrique
. Source rfi.

Le Conseil norvégien pour les réfugiés, NRC, a publié mercredi 1er juin la liste annuelle des dix crises les plus délaissées par la communauté internationale tant du point de vue politique que médiatique, et elles sont toutes sur le continent africain. Le Centre norvégien pour les réfugiés s’appuie sur trois critères. D’abord, le nombre d’initiatives internationales pour trouver des solutions durables à une crise : sommets de chefs d’Etats, mécanismes régionaux ou encore forces de maintien de la paix. Dans ce domaine, ces quatre dernières années, le Cameroun a occupé la troisième place du classement pour le manque d’engagement politique de la communauté internationale face aux difficultés des populations de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Deuxième critère : l’attention médiatique accordée aux crises. Le NRC s’intéresse au nombre de mentions dans les médias. Exemple : il y a quasiment deux millions de déplacés au Burkina Faso à cause des attaques des groupes armés. Mais il en a autant été fait mention dans la presse internationale depuis 2019 que de l’Ukraine durant les trois premiers mois du conflit. RFI.

Plus de 115.000 personnes ont fui l’insécurité dans la région de Tillabéri. Source niameysoir.com

La dernière note d’information du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) basé à Niamey renseigne que les mouvements forcés de population se sont intensifiés dans la région de Tillabéri, au cours des cinq (5) premiers mois de l’année 2022. Et cela, en raison de la recrudescence des violences terroristes. La situation continue à se dégrader dans la zone des trois frontières a alerté l’agence onusienne. A la date du 16 mai 2022, la région compte environ 115.150 personnes déplacées, augmentant ainsi les besoins humanitaires déjà énormes dans cette partie du Niger.

STABILISATION/DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

MOBILISATION CONJOINTE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU SAHEL. Source allainece-sahel

La dégradation de l’environnement et le changement climatique menacent les moyens de subsistance des populations sahéliennes, affectent le potentiel de croissance économique, la cohésion sociale ainsi que la sécurité et la stabilité de la région. Le 18 mai 2022, lors d’un événement organisé en marge de la COP 15 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, l’Alliance Sahel, l’Accélérateur de la Grande Muraille Verte et l’Institut mondial de la croissance verte ont réitéré leur engagement en faveur d’un développement rural inclusif, générateur de revenus et résilient. Les 3 organisations se sont engagées à renforcer leur collaboration.

Nigeria-Maroc : le projet de gazoduc franchit une étape décisive. Source Jeune Afrique.

La construction du futur gazoduc qui doit relier l’Afrique à l’Europe a franchi une nouvelle étape mercredi 1er juin. Le Nigeria a en effet donné le feu vert à sa compagnie pétrolière publique NNPC pour signer un protocole d’accord avec l’organisation régionale ouest-africaine Cedeao dans le cadre du projet de construction du gazoduc avec le Maroc. Une décision qui intervient alors que l’approvisionnement de l’Europe en gaz africain gagne en importance, la guerre en Ukraine laissant peser des incertitudes sur les exportations énergétiques russes. L’Algérie a déjà accepté d’augmenter son approvisionnement vers l’Italie. Le Nigeria et le Maroc ont signé une joint-venture en 2016 pour la construction d’un gazoduc qui acheminera le gaz à travers quinze pays d’Afrique de l’Ouest et, via le Maroc, vers l’Espagne et l’Europe, a déclaré le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, lors d’une réunion du cabinet à Abuja tout en présentant la demande d’approbation. « Nous en sommes encore au stade de la conception technique préliminaire », a encore déclaré M. Sylva, à la suite de quoi le coût et le financement du gazoduc seront déterminés. Le ministre n’a pas précisé quand la construction ne commencerait ni quand elle serait achevée. La Banque islamique de développement (BID) a apporté son soutien à deux nouveaux contrats autour de ce projet. L’institution, dont le siège est en Arabie saoudite, avait déjà engagé 15,5 millions de dollars pour des études de conception technique préliminaires, à la mi-2021.

MINUSMA

La Minusma est la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali. Elle a été créée par la résolution 2100, le 25 avril 2013. Sa mission est de soutenir le processus de paix au Mali. Source DWDans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat malien sur les territoires autrefois sous contrôle des groupes armés, la Minusma initie de nombreuses activités autant au profit des forces de sécurité que des populations. Sur le volet de la lutte anti-terroriste, la Minusma assiste les autorités centrales du Mali, tout en faisant face elle-même aux attaques terroristes. Ces attaques font de la mission de paix, l’une des plus dangereuses de l’ONU.

CILSS – Deuxième conférence scientifique internationale sur le changement climatique, du 31 mai au 2 juin 2022 à Niamey, Niger. Source coalition sahel.

Conférence sur la Vulnérabilité et l’adaptation du secteur de l’Agriculture face au changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

La conférence vise à partager les expériences sur les questions de vulnérabilité, des stratégies d’adaptation dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la foresterie, des ressources en eau, de la pêche, ainsi que sur les questions d’atténuation des émissions des gaz à effet de Serre.

À propos de l’auteur

Mbodou Hassane Moussa

Journaliste de formation et de profession. Passionné par l'écriture, le digital et les médias sociaux, ces derniers n'ont aucun secret pour lui. Il a embrassé très tôt l'univers des médias et de la Communication. Titulaire d'une Licence en journalisme et d'un Master en Management des projets, Mbodou Hassan Moussa est éditeur Web du journal en ligne Toumaï Web Médias. Aujourd'hui, il est devenu Webmaster à la Radio Ndarason internationale et collabore à la réalisation du journal en langue française et dialecte Kanembou.