A la suite des conflits au Soudan, chaque jour des milliers des personnes traversent la frontière pour trouver refuge au Tchad. Les camps de Kounoungou et Milé dans le département du Guéréda, province du Ouaddaï sont pleins à craquer. Les conditions sont de plus en plus difficiles pour les réfugiés. Situés dans la localité de Guéréda à l’est du Tchad, les sites de réfugiés regroupent plus 40 000 réfugiés soudanais qui ont traversé la frontière au début de la guerre.

Interrogée, Naïsa Adoum, la cinquantaine, raconte que le quotidien des réfugiés est difficile. Pour elle, beaucoup de produits de première nécessité manquent dans ces sites. « Nous sommes dans une situation très difficile, nous avons tout laissé derrière nous, nous n’avons rien. Nous sommes ici depuis quelque temps, notre survie devient de plus en plus difficile. L’eau et la nourriture manquent », confesse-t-elle.

Assileck Hamid, présent dans le site Milé depuis 15 jours, témoigne que hormis l’eau et la nourriture, ils n’ont pas encore trouvé un abri. Presque tous les jours, ils sont exposés au risque de piqûres de scorpion. Mais elle reconnaît que « beaucoup des choses sont en train d’être faites ».

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a acheminé ce week-end plusieurs produits alimentaires et d’autres articles pour soulager ces réfugiés. Des organisations non gouvernementales ont commencé des aménagements des latrines.

Chaque jour, les sites et camps de transit enregistrent de nouveaux réfugiés qui traversent la frontière.