Le Projet RESILAC (Redressement économique et social inclusif du Lac Tchad), à travers le consortium Action contre la faim (Chef de file), CARE International et le groupe URD, a organisé ce 18 octobre 2022, une conférence internationale sur le thème « Insertion professionnelle et économique des jeunes et des femmes dans le contexte de la crise du bassin du lac Tchad : partage d’expériences et perspectives d’avenir ».
En effet, l’intervention du RESILAC repose sur quatre piliers essentiels : le renforcement de la cohésion sociale et du capital humain, le redressement économique inclusif pour les jeunes et les femmes, le soutien aux acteurs sociaux et la production et la gestion des connaissances pour soutenir la prise des décisions.
Le projet RESILAC, intervient au Niger, Nigéria, Cameroun et Tchad. Il a pour objectif de contribuer au redressement économique et au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des territoires de la région du lac Tchad les plus impactés par la crise sécuritaire et par le changement climatique.
Selon Hélène Ronceray, coordonnatrice du projet, le projet RESILAC vise à contribuer au redressement économique et au renforcement de la résilience, de la cohésion sociale des populations des territoires les plus impactés par la crise sécuritaire et le changement climatique. Il est mis en œuvre autour d’une approche dite territoriale qui vise à toucher les différents acteurs d’un territoire (commune/canton, etc). Les forces vives jeunes/femmes, les entités/acteurs locaux et les associations locales autour d’un ensemble d’activités interconnectées et complémentaires, a-t-elle souligné.
La rencontre a permis à un panel, composé d’experts et chercheurs, qui avait contribué à la mise en œuvre du projet, d’échanger avec l’assistance en présentiel comme en visioconférence sur l’intérêt du projet. Cependant, la place du genre dans le développement socio-économique du bassin du Lac Tchad et l’évolution des conditions socio-économiques et politiques des femmes n’ont pas été perdues de vue.
Pour rappel, le projet est cofinancé par l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD).