Au Tchad, la campagne électorale pour les élections globales du 29 décembre 2024 prend fin cet après-midi sur l’ensemble du territoire national. Déjà demain samedi, ce sera le tour des hommes en treillis d’exercer leur droit civique.
A N’Djamena, la capitale tchadienne, le climat a été morose ce matin, pas d’engouement de la part des militants. La ville est calme. Cependant, les préparatifs se font dans les coulisses pour les derniers rendez-vous le soir, afin de convaincre les électeurs. Seuls quelques véhicules avec les logos des partis politiques et les images des candidats, sillonnent la ville, mais sans les militants.
A Mao, province du Kanem, dans les sièges et rues, les portraits des candidats brillent, se rivalisant les uns les autres en matière de slogans accrocheurs. Chaque candidat cherche à séduire un électorat de plus en plus mobilisé. Les citoyens quant à eux, semblent plus engagés que jamais, avec des discussions animées sur les enjeux locaux et nationaux. Les places publiques sont devenues des lieux de débat, où les électeurs échangent leurs opinions et évaluent les promesses de leurs candidats. Cette dynamique témoigne d’une prise de conscience politique croissante au sein de la population.
A Bol, chef-lieu de la province du Lac, l’engouement est de taille. Des banderoles et des logos des différents partis impliqués dans cette course s’observent partout dans les rues et les artères de la ville. La mobilisation n’est pas à démontrer , car la ville respire au rythme de la campagne.
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