Au Tchad, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), par la voix de son président, Mahamat Nour Ibedou, se dit profondément horrifiée par les massacres et autres tueries ayant endeuillé les familles tchadiennes. Elle estime qu’au regard des images insoutenables publiées sur les réseaux sociaux, le pays entier a presque été témoin d’actes ignobles et d’une barbarie inhabituelle.
Pour la Commission Nationale des Droits de l’Homme, en cette période de transition, la lutte contre les conflits intercommunautaires et conflits agriculteurs-éleveurs doivent impérativement constituer la priorité des actions du gouvernement.
Pour ce faire, elle suggère au gouvernement, « la création d’une force mixte tchado-centrafricaine permanente, à l’image de celle créée à l’est du pays, afin d’éradiquer ce phénomène de banditisme transfrontalier et mettre un terme à ce genre de massacres gratuits et barbares ».
Par ailleurs, elle se félicite de la collaboration entre le Tchad et la Centrafrique dans le domaine de la lutte contre le grand banditisme de part et d’autre de la frontière commune