Dans le village de Kokolom à 15 kilomètres au sortie nord de Bol, un champ dédié à la culture maraichère et potagère est visible entre le village et le site des déplacées. Des jeunes cultivent le potager pour leur autonomisation dans ce champ. Malgré l’insuffisance d’accès à la terre cultivable dans cette localité, la culture de potager peut être un bel exemple à imiter et inculquer aux déplacés et réfugiés internes afin qu’ils se prennent en charge.
« La terre ne trahit jamais ! » a- t-on coutume de dire. Et c’est exactement ce que nous avons constaté lors notre descente dans la localité de Kokolom. Un jeune autochtone de cette localité, s’est lancé dans la culture maraîchère et du potager dans le champ de cette localité.
C’est après avoir bénéficié d’une formation de la part d’une organisation, initiée dans le but d’emmener à embrasser le domaine agricole que Abakar Doungous a très vite embrassé le travail de la terre. Il cultive plusieurs variétés avec ses frères et amis tels que : carotte chou, poivron, oignon, laitue, radis blanc et bien d’autres. Ce produit est le fruit de dur labeur, a-t-il martelé. Son initiative et son engagement sont un bel exemple pour le déplacer et les réfugiés à se lancer dans les activités de la terre que d’attendre plus souvent d’aide humanitaire.
S’adressant aux déplacés et réfugiés, le jeune Abakar Doungous les invite à embrasser le travail de la terre malgré le manque et les difficultés d’accès à la terre cultivable. Ainsi pour l’autonomisation de déplacés et réfugiés, son initiative est à méditer et inculquer aux autres pour qu’il se prenne en charge que d’attendre les appuis des autres.
Mbodou Hassan Moussa