Lors d’une conférence de presse animée ce jeudi 10 octobre à N’Djamena, Fati N’zi Hassane, directrice Afrique d’Oxfam, a souligné la nécessité de renforcer l’aide humanitaire en faveur des sinistrés et victimes des conflits au Tchad. L’objectif selon elle, est de répondre urgemment aux besoins des sinistrés et victimes des conflits.
Fati N’zi Hassane renseigne que la multiplication des crises à travers le Tchad, a entrainé une hausse du nombre des déplacés : Lesquels ont besoin d’une assistance humanitaire en raison de leurs vulnérabilités socioéconomiques.
La directrice Afrique d’Oxfam rappelle que son organisation intervient déjà dans une dizaine de province du Tchad, notamment à l’Est et dans la province du lac. Dans ces localités, Oxfam assiste les personnes ayant fui leur localité en raison du climat et des conflits armés. Par ailleurs, elle exhorte la communauté internationale à mobiliser d’avantage des ressources pour soutenir les actions humanitaires qui piétinent faute de financement. Elle soutient que la situation humanitaire est catastrophique dans la province du lac nonobstant les efforts consentis par les acteurs humanitaires pour renforcer la résilience des déplacés et populations hôtes.
Le Plan de réponse humanitaire pour l’année 2024 n’est fiancé qu’à hauteur de 28,7% à cette date, a fait remarquer Fati N’zi Hassane. Elle en appelle à une mobilisation générale, en vue d’anticiper, de prévenir et de répondre aux situations de crise humanitaires au Tchad.
Selon un rapport de l’Organisation International pour les Migration OIM, les actions des groupes armées ont provoqué le déplacement interne de plus de 260 mille personnes en 2024 au Tchad. Le rapport relève également que la crise au Soudan a entrainé le mouvement de plus de 628 mille réfugiés vers le Tchad. Les inondations, elles, ont fait environ 1, 9 millions de sinistrés, selon les autorités tchadiennes.
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