Un atelier de revue du processus de l’élaboration du plan d’action national pour la mise en œuvre de la résolution 1325 sur la femme, la paix et la sécurité a été lancé ce matin à N’Djamena. Financé par l’Union Européenne, cet atelier est organisé par OXFAM dans le cadre de son projet : renforcement de la résilience et la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger et du Tchad.

Adoptée en 2000 par le conseil de sécurité des Nations unies, la résolution 13 25 sur les femmes, la paix et la sécurité vise à mieux prendre en compte les besoins de celles-ci dans les conflits armés. C’est dans ce cadre que le projet de renforcement de la résilience et la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger et du Tchad (RECOSOC) organise cet atelier pour dynamiser le processus de l’élaboration du plan d’action au Tchad, en identifiant les difficultés qui entravent la rédaction et la validation du document. Le directeur des programmes OXFAM Tchad, Awaiss Yahaya a souligné, à cette occasion, que ce projet vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers la cohésion sociale et la consolidation de la paix dans les zones fragiles du Tchad et du Niger. Selon lui, les femmes de la province du lac, du Kanem au Tchad, celles de la région d’Agadez et de Diffa au Niger doivent participer activement dans la résolution du conflit armé.

La représentante de la ministre de la femme, Apolline Modalmbaye a indiqué, pour sa part, que pour impliquer les femmes dans la résolution du conflit et la prise de décision, la participation et la contribution de toute la société tchadienne sont importantes. Pour elle, la mise en œuvre de cet instrument juridique aura pour effet la prise en compte des conditions de vie des femmes dans les conflits ainsi que celle de leur protection.

En effet, la résolution 13 25 reconnait que la consolidation de la paix repose sur son caractère inclusif. Ainsi que les jeunes et les femmes font partie de la solution.

Abdou Youssouf Wollimi