Les salaires du mois d’octobre d’environ deux mille enseignants tchadiens ont été amputés ou suspendus par les services de la solde. Les responsables de ce service avancent trois causes fondamentales : des cas d’abandon de poste, des faux actes de carrière et des agents non recensés. Cette situation est délicate pour ces fonctionnaires qui ont à leurs charges des enfants.
Selon le Secrétaire Général du Syndicat des enseignants du Tchad (SET), BOLMBARI Ngolao, quelle que soit les raisons qui imposent la suspension ou la coupe des salaires, on doit recourir à certaines précautions d’usage, car le salaire, précise-t-il, représente pour le fonctionnaire son grenier.
« Les salaires ont été drastiquement coupés pour les uns, et carrément suspendus pour les autres », a fait remarquer le Secrétaire Général du SET, qui exhorte par ailleurs les enseignants à continuer à vaquer normalement à leurs occupations.
Les concernés doivent, selon lui, se rapprocher du secrétaire national chargé des revendications du SET ou des bureaux exécutifs provinciaux du SET, qui sont disposés à recevoir leurs actes justificatifs pour s’occuper de leurs problèmes.
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