Après une bonne période d’accalmie, l’on constate ces derniers temps une recrudescence des attaques terroristes dans les pays du bassin du Lac Tchad. Le dernier cas de ces attaques date du 24 mars où 7 militaires tchadiens ont perdu la vie dans la province du Lac au Tchad.
Au Tchad, une patrouille de l’armée, déployée dans la province du Lac Tchad, a été victime d’une explosion de mine ce lundi 25 mars en début de matinée. C’est dans la poursuite de terroristes, dont la présence avait été signalée à Baltoua, que leur véhicule a sauté sur une mine entre les localités de Tchoukoutelia et Baltoua.
Alors qu’un premier bilan donné par une source militaire faisait état de 5 morts et des blessés, le chef de l’État a annoncé hier soir que c’est finalement 7 militaires tchadiens qui ont trouvé la mort et plusieurs autres blessés.
Au Cameroun, deux membres du groupe Boko Haram ont été tués lundi matin par les forces de défense camerounaises. Un civil a également perdue la vie lors de cette attaque dans l l’Extrême-Nord du pays. Selon les sources locales, le civil était un agriculteur âgé d’une cinquantaine d’années tué chez lui au cours de l’incursion des éléments de Boko Haram dans la matinée.
Du côté de Niger, ce sont 23 militaires qui ont été tués dans « une embuscade » tendue par « des terroristes » lors d’une « opération de ratissage » de l’armée dans l’ouest du pazs, a annoncé, jeudi 21 mars au soir, le ministère nigérien de la défense. L’attaque a eu lieu dans la région de Tillabéri, située dans la zone dite « des trois frontières » entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Au regard de cette vague d’attaques terroristes, il est à croire que les forces de défense et de sécurité ont baissé la garde.