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Société

Les Voix du Lac | Les auditeurs de Ndarason tiennent des recommandations pour le dialogue régional de la jeunesse

27 mars 2024
Temps de lecture : 2 minutes

Dans « Les Voix du Lac », l’émission de Ndarason qui donne la parole aux auditeurs de la province du Lac pour parler de leurs préoccupations, Oumar Mahamat Yana a reçu une quinzaine d’appels du Lac. Ce matin, il était question du dialogue régional de la jeunesse axé sur le lac Tchad organisé en prélude au forum mondial de l’eau prévu en mai 2024, à Bali, en Indonésie.

Du 5 au 6 avril 2024 aura lieu à N’Djamena, un dialogue qui regroupera les jeunes du Tchad, Nigeria, Niger et ceux du Cameroun. Il s’agit des jeunes membres du réseau du Parlement de la jeunesse pour l’Eau. Les échanges porteront sur le thème « La préservation du Lac Tchad : Paix, Sécurité et Développement ». L’objectif de cette rencontre est de « rassembler les jeunes de ces quatre pays pour proposer des solutions sur les problèmes de sécurité, du climat et de l’économie autour de l’eau.

Durant 40 minutes, nos auditeurs ont suggéré de solutions pour mieux protéger et gérer le lac Tchad.

Pour May Abdoulaye, l’organisation d’un tel sommet aidera à trouver des solutions pour la préservation du lac Tchad. « C’est l’occasion pour les dirigeants de relever le défi en trouvant des solutions sereines pour le développement du lac Tchad », a-t-il dit avant de souligner que « le bassin du lac Tchad éprouve des difficultés qui s’accentuent avec l’arrivée des réfugiés venus des pays voisins à cause de l’insécurité ».

« L’eau c’est la vie, mais notre sécurité est primordiale car, la région est confrontée à des difficultés sécuritaires et humanitaires », a lancé Abdou Abdoulaye. « Nous avons vu de tels sommets ou des réunions qui concernaient le bassin du lac Tchad, mais, nous n’avons jamais vu leurs retombées », a regretté notre auditeur qui a invité les autorités à lutter contre la corruption avant de penser à sauver les eaux du lac.

De son côté,  Ali Saboune a admis que sauver les eaux du lac est une bonne chose et soutien à cette initiative de jeunes. Néanmoins, « Nous craignons juste la mauvaise gestion des retombés ».  A cet effet, il a invité ces jeunes à privilégier les sécuritaires et humanitaires lors des échanges.

 

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