Une formation sur l’adaptation aux effets de changement climatique et développement des énergies renouvelables  s’est terminée hier à N’Djamena. Elle a regroupé une quinzaine de des météorologues et agronomes tchadiens avec pour objectif de renforcer les capacités des différents acteurs du domaine sur le système d’information géographique. Cette formation de dix jours a été organisée par l’agence mondiale contre le changement climatique.

Selon les participants à ces travaux, cet atelier de renforcement de capacité leur permettra, d’abord, de maitriser l’outil qui permet d’établir la carte de variabilité par rapport à la pluviométrie. Ensuite, elle va leur permettre   d’aider les décideurs à prendre des décisions efficaces au moment opportun pour trouver des réponses aux problèmes environnements auxquels le pays sera confronté. Les météorologues et agronomes présent à ces assises  reconnaissent que des outils importants et sophistiqués ont été mis à leur disposition pour leur permettre d’établir des cartes qui permettront véhiculer des informations aux grands publiques.  

Selon  l’assistant formateur de cet atelier, les travaux représentent un intérêt pour la province tchadienne du lac. Pour Adam Modou Abakar, le bassin du lac Tchad, fait face à un défi en eau potable. Pour cause, les forages sont construits sur des sites ou l’eau contient une forte teneur en sel et natron.  Selon lui, cette formation vient à point nommé, car elle donne des outils qui permettront de localiser les terrains favorables pour la construction  des forages. Tous ces sites seront  répertoriés, cartographiés et soumis aux partenaires qui interviennent dans cette région  aux grandes dames de la population.