Au Burkina Faso, après avoir demandé le départ des forces militaires françaises, les autorités de transition ont fait valoir les capacités des forces armées et des Volontaires pour la défense de la patrie pour mener les combats contre les groupes armés. Cette volonté de mobiliser au sein du pays a été saluée par différentes organisations de la société civile.
Rompre militairement avec la France oui, se rapprocher d’autres partenaires privés, pas pour le moment. « Le Burkina Faso n’entretient aucun lien avec le groupe militaire Wagner », a indiqué dans un communiqué la ministre des Affaires étrangères, Olivia Rouamba. « Nos forces de défense, nos Volontaires pour la défense de la patrie sont le Wagner du Burkina Faso », a-t-elle poursuivi.