Au Tchad, la Coordination des Actions Citoyennes Wakit Tamma exprime ses inquiétudes quant à la tenue des négociations de paix à Rome entre le pouvoir de N’Djaména et des groupes politico-militaires non-signataires de l’accord de Doha. En effet la coordination estime que la rencontre exclut certains acteurs clés, comme l’opposition militaire et la société civile. En conséquence, elle appelle les groupes politico-militaires à ne pas y adhérer.
La coordination, estime que le dialogue est une condition essentielle et suffisante pour remettre le Tchad sur un processus politique apaisé. Toutefois, elle exprime de grandes inquiétudes quant à la répétition des assises de Doha, avec un caractère d’ « exclusion et de manipulation des consciences ».
Cette approche de recherche parcellaire de paix au Tchad ne peut constituer une recherche honnête de la paix, car elle exclut les représentants de la société civile et de l’opposition militaire. Wakit Tamma souligne que toute recherche de paix qui n’incluraitpas les représentants du peuple est vouée à l’échec.
La coordination appelle le gouvernement, les militaires au pouvoir et les représentants de la Communauté internationale à mettre davantage d’efforts et de ressources à garantir une paix durable consensuellement définie par les Tchadiennes et les tchadiens.
Le communiqué précise que dans un pays où une alternance pacifique au pouvoir reste un défi du fait de l’omniprésence de la violence et des répressions systématiques, toute recherche de paix doit inclure les représentants de la société civile et de l’opposition militaire.