Des représentants d’organisations internationales et de gouvernements, organisent une rencontre à Niamey (Niger), pour travailler sur la protection de millions de civils dans la région du Lac Tchad qui couvre le Niger, Nigeria, Tchad et Cameroun en proie à des violences djihadistes depuis une dizaine d’années.
Lors de cette réunion de deux jours, co-organisée par le Niger, l’Allemagne et la Norvège en collaboration avec les Nations unies, les participants devraient « renouveler leur engagement afin de permettre un retour plus rapide à la paix et renforcer la résilience de plus de 24 millions de personnes », touchées par la crise, souligne une note de l’ONU transmise à l’AFP.
Le recrutement des jeunes par des « groupes extrémistes » et la lutte contre les effets du changement climatiques sont au programme des discussions entre les pays concernés, les donateurs internationaux et les acteurs de la société civile.
Pour rappel, le Bassin du Lac Tchad est devenu l’épicentre des atrocités des combattants de « Boko Haram » et du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP, issu d’une scission de Boko Haram), qui y ont trouvé refuge. Les Etats riverains du Lac Tchad et la communauté internationale se sont déjà réunis à Oslo en 2017, puis à Berlin en 2018, pour mobiliser des fonds afin de faire face à la crise. A Berlin, plus de 2,17 milliards de dollars avaient été promis en faveur de l’action humanitaire et la « consolidation de la paix » dans cette région.