Une réunion sur le Sahel s’est tenue en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. C’était l’occasion choisie par les chefs d’Etat africains de rappeler les engagements de la communauté internationale vis-à-vis des pays durement touchés par l’avancée du terrorisme.
« La stabilité d’une grande partie de notre continent en général, et de l’Afrique de l’Ouest en particulier, est menacée par l’insécurité causée par le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité transnationale. Nous devons nécessairement impliquer l’ensemble de la communauté internationale et l’ONU en particulier » a souligné Umaro Sissoco Embaló.
Contre le terrorisme au Sahel, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a promis de trouver des solutions nouvelles pour la mission de l’ONU au Mali. Mais pour le président nigérien, il faut investir dans des secteurs bien définis afin de faire échouer dans cette région les actions des terroristes.
« La démographie et la dégradation du climat, en se combinant, ont créé, à la faveur du désordre régional consécutif à la chute du régime du colonel à Ghaddafi en 2011 la situation de chaos que vivent les pays du Sahel aujourd’hui. Il faut agir en investissant les ressources qu’il faut dans l’éducation pour lutter contre la violence d’aujourd’hui et prévenir les violences de demain. »
En juin dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé d’un an le mandat de la Minusma jusqu’au 30 juin 2023 sans le consentement du Mali. Cependant, les violences liées au terrorisme dans le nord de ce pays n’ont pas reculé. Même constat au Burkina Faso, un autre pays du Sahel.