Le ministre des Affaires culturelles, du Patrimoine historique et du Tourisme, Abakar Rozzi Teguil, a reçu ce 03 novembre, à son cabinet, les journalistes culturels. Une rencontre qui fait suite à la formation des journalistes organisée du 25 au 27 octobre 2023, autour du thème « Journalistes culturels à l’ère du numérique ».

À l’issue de cet atelier de formation qui avait réuni une trentaine de journalistes culturels, des recommandations ont été faites, à l’attention du gouvernement et à ses partenaires, aux organisateurs et aux promoteurs culturels.

C’est dans ce cadre que le ministre des Affaires culturelles, du Patrimoine historique et du Tourisme, Abakar Rozzi Teguil, a tenu à rencontrer ces journaliste à huis clos, pour discuter de leurs implication dans les affaires culturelles. Selon le ministre, il n’y a jamais eu de rencontre entre les journalistes en charge de la culture et son ministère depuis sa prise de fonction en octobre 2022. Il devait, regrette-t-il, y avoir un canal de communication directe entre les médias et son département. Après un long moment d’échanges libres, hors caméra et enregistreurs, Abakar Rozzi Teguil a demandé à l’Association des journalistes culturels de s’ouvrir davantage pour réunir tous les journalistes culturels du Tchad, car, ce dont il est sûr, « il y a dans chaque organe de presse un journaliste en charge de la culture ».

À la question d’implication des journalistes dans toutes les affaires culturelles, le ministre a indiqué que, « pour que son département puisse accompagner et impliquer les journalistes dans ses activités, il faudrait une unité de la de leur côté car, selon lui, « seule l’unité donne la force ».

Abakar Rozzi Teguil, a par ailleurs rassuré aux journalistes qu’ensemble, ils créeront un changement dans le sens d’avoir une collaboration saine et fructueuse pour porter plus haut la culture tchadienne.

Pour rappel, les journalistes culturels à la sortie des trois jours de formations ont recommandé d’abord, à l’attention du gouvernement et à ses partenaires, d’accorder une priorité à la promotion culturelle, gage du développement. Aussi, de prendre des dispositions pour soutenir les œuvres culturelles. La formation avait également recommandé aux organisateurs de pérenniser de tels cadres d’échanges favorables pour le brassage et la promotion du journalisme, de l’art et de la jeunesse tchadienne. Les journalistes culturels ont proposé aux promoteurs culturels, de prendre le soin de communiquer en amont avec eux pour la couverture des événements à promouvoir et de les associer à chaque étape de leur création.