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Tchad : La 6ème édition du Festival Afro’On annoncée pour le 9 au 12 mai

Temps de lecture : 2 minutes

Le directeur artistique du Festival Afro’On, Abgué Boukar Christophe, a animé ce 2 mai 2024, une conférence de presse à l’espace culturel Talino Manu. C’est pour annoncer la tenue de la 6ème édition du Festival Afro’On prévue du 9 au 12 mai 2024, à l’Institut Français du Tchad et à l’espace culturel Talino Manu. Cette édition est axée sur le thème « Restructuration de la Scène Reggae et des Musiques Urbaines au Tchad ».

Née d’une idée d’offrir une scène à la musique reggae et les genres voisins, la 6ème édition du Festival Afro’On a pour objectif de participer au développement de la culture tchadienne et au développement du pays de manière générale en y apportant sa contribution. Afro’On ce n’est pas seulement du reggae et de la musique urbaine. C’est aussi l’occasion de promouvoir la nouvelle génération de la musique tchadienne.

Le village artistique sera installé à l’espace Talino Manu. Le spectacle d’ouverture aura lieu à cet endroit mais le 10 mai, le festival sera délocalisé à l’Institut français du Tchad, pour une soirée avec les artistes nationaux et internationaux.

Pour le promoteur dudit festival Abgué Boukar Christophe, ce qui manque à la scène tchadienne pour décoller, c’est une bonne organisation. « Si toute la chaîne est organisée, le reste suivra et les artistes tchadiens n’auront rien à envier aux autres ». Ainsi, des ateliers liés au management et aux techniques artistiques, des échanges, des débats et des émissions seront organisés dans les semaines qui précéderont les 4 jours du festival.

La 6ème édition de Afro’On prévoit d’impliquer les artistes participants à l’événement pour faire un plaidoyer en faveur de l’environnement à travers des activités de reboisement, de sensibilisation et d’échanges avec des populations concernées, car le Tchad vert est possible. Une telle innovation parce que d’après Abgué Boukar Christophe, le Tchad est une terre bénie des dieux mais fragile. « S’il y avait une volonté, le pays pourrait résoudre ses problèmes de sécheresse et de famine devenues endémiques ».

 

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Tamaltan Inès Sikngaye

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