Camara création en partenariat avec l’Institut français du Tchad, a animé ce matin, une conférence de presse axé sur le thème, « Les arts créatifs de la mode, une industrie vivante à remettre sous les projecteurs ». C’est dans le cadre du Festival International des Métiers de la Mode (FIMO) qui sera lancé le 13 et se poursuivra au 18 novembre à l’Institut français et à l’Hôtel Radisson Blu.
Initié dans un contexte tchadien complexe ou l’autodidactie fait maitre dans l’industrie culturelle et créative, ou l’art, l’artisanat et les métiers connexes souffrent d’une crise de compétence et de formation, « le FIMO se veut être une fenêtre et un tremplin pour identifier un savoir-faire local en pleine expansion mais qui peine à éclore. C’est aussi un cadre ou les acteurs et les partenaires du développement, l’État et les organismes de promotion de la formation professionnelle pourront collaborer pour réfléchir sur les différents référentiels des métiers et de formation », a indiqué Hissein Amadou Camara, promoteur de ce festival.
Il s’agit, entre autre, de mettre en avant tous les métiers de la mode en croissance ou en phase de lancement au Tchad ; créer des référentiels de formation et des métiers et les insérer dans le curricula national. Il est aussi question de créer des événements et des forums trimestriels de façon à organiser le secteur de façon graduelle et priorisé, et proposer un grand événement de clôture pour encourager les métiers à se développer.
Pour Muna Kamerun, directeur artistique de FIMO venu du Cameroun, « quand on entend la mode on se dit forcement le stylisme, le mannequinat et voilà c’est tout. Mais il y a tellement de métiers derrières et si aujourd’hui on veut créer un vrai écosystème ou on veut parler d’industrie dans nos pays respectifs, il faut que ces métiers puissent être vulgariser et répertorier. Pour y parvenir, « nous devons passer par la formation de ces différents métiers », a -t-il ajouté.
Le Festival International des Métiers de la Mode (FIMO) réunira au Tchad les passionnés et professionnels de la mode venus du Bénin, Belgique, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire et la République centrafricaine.
